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le phénomène du Hard Discount
5 décembre 2006

Le Hard Discount alimentaire s'essouffle

En février 2006 en France, le Hard discount alimentaire s'essouffle.

Le concept du Hard discount est moins porteur en 2006.L'activité a même reculé de 1% à périmètre comparable.
Le hard discount alimentaire s'essouffle en France. Si l'on sentait poindre cette tendance depuis quelques mois déjà, elle a été confirmée hier (02/02/2006) lors d'une journée débat organisée par l'hebdomadaire LSA. Selon TNS Worldpanel, les magasins à bas prix ont ainsi l'an dernier drainé 13,3 % de la consommation des ménages.

Soit 0,1 point seulement de plus en un an, contre des progressions de l'ordre de 0,5 point entre 2003 et 2004 et de 0,6 point entre 2002 et 2003. Certaines enseignes, comme Lidl et Leader Price voient même leur part de marché baisser chacune de 0,2 point à respectivement 4 % et 3,3 %. En revanche, Ed du groupe Carrefour est passé de 2 % à 2,2 % et Aldi de 2 % à 2,1 %.

Riposte des hypermarchés. Selon ACNielsen, l'activité du hard discount dans les produits de grande consommation ,produits frais et libre-service  a même reculé de 1 % à périmètre comparable.

Plusieurs facteurs concourent à expliquer le tassement de ce concept venu d'Allemagne au début des années 90, et qui aujourd'hui doit encore progresser grâce à l'augmentation du nombre de magasins.

Avec 3.889 magasins de hard discount en France (+ 7 % en un an) au 9 janvier 2006, la concurrence s'est bien évidemment accrue. La riposte des hypermarchés avec le développement des gammes premiers prix a été aussi très forte.
43 % des pertes de chiffre d'affaires du hard discount auraient ainsi profité à l'enseigne d'hypermarché Carrefour, très agressif l'an dernier dans ce domaine, selon TNS.
Le poids des marques premiers prix dans les ventes des hypermarchés et supermarchés a bondi de 20,6 % en 2005, à 3,8 %, d'après ACNielsen.
Le ralentissement du hard discount est d'ailleurs particulièrement important là où les marques économiques pèsent lourd, par exemple dans la charcuterie. Alors que ce tassement est ressenti dans toute l'Europe, plusieurs pistes de réflexion ont déjà été engagées : le développement de l'offre non alimentaire, le renforcement dans les produits frais et l'introduction de produits à marques nationales.

premiers_prix

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